
Couverture médiatique (sélection, selon l'ordre chronologique)
+++ Titres dans la presse +++ Citations +++
(Les droits appartiennent aux publications respectives)
Mention de l'artiste à l'occasion d'une exposition-vente à Berlin-Pankow
Sonntag. Wochenzeitung für Kulturpolitik, Kunst und Wissenschaft [Hebdomadaire de politique culturelle, art et science], 16 décembre 1956 :
Que les collectionneurs de gravures et amateurs d'art […] prêtent attention à [Berlin-]Pankow aux remarquables lithographies et gravures sur bois de René Graetz, Paul Schultz-Liebisch, Helena Scigala et Franz Stock.
Présentation de l'artiste à l'occasion d'une exposition pour la « Journée internationale des femmes » en 1957 à la Maison du Kulturbund à Berlin-Pankow
Alfred Koch : « Les femmes créatrices », mars 1957 :
Helena Scigala impressionne par ses dessins à la craie […] et sa « Vieille Femme » (gravure sur bois) avec son visage ridé au-dessus de mains usées par le travail […]. Le souvenir des figures de l'inoubliable Kollwitz se réveille.
Trois comptes-rendus de l'exposition individuelle d'Helena Scigala au printemps 1959 à la librairie d'art Deutsche Bücherstube de Berlin-Mitte
Nationalzeitung, 25 mars 1959 :
L'art d'Helena Scigala possède une nature féminine, maternelle, sensible, qui révèle une affection humaine et artistique pour l'enfant, la mère, la jeune fille. [...] Helena Scigala est un talent graphique fort.
Berliner Zeitung, 9 avril 1959 :
Les trente œuvres de la petite exposition donnent un bel aperçu de la maîtrise souveraine de diverses techniques graphiques, qu'il s'agisse du dessin, de l'eau-forte, de la gravure sur bois ou de sa spécialité particulière, la gravure sur bois en couleurs.
Neue Zeit, 19 avril 1959 :
L'art d'Helena Scigala a quelque chose de sombre, de mystérieux, il n'est pas bruyant ni bavard, mais imprégné d'un amour sincère pour les êtres humains.
Présentation de l'artiste dans une monographie
Hannelore Sachs : Helena Scigala. Portrait d'une artiste, Berlin 1960, p. 7 :
Avec un étui à cigarettes sommairement fabriqué à partir de plaques radiographiques et peint de manière ornementale, elle a réussi l'examen d'admission provisoire [à l'École supérieure d'art de Berlin-Weißensee].
ibid., p. 14 :
C'est un monde en soi, clos, qui est façonné dans les gravures sur bois de grand format avec des moyens expressifs et décoratifs. Sa sensibilité est plus tournée vers la richesse de l'expérience intérieure que vers les événements extérieurs. […] Alors qu'elle privilégie habituellement un ton doux et tempéré, elle élève sa voix partout où il est question de menaces pour l'être humain, surtout pour les enfants.
Explications du jury du concours graphique de la CDU-Ost de 1960 qui distingue la contribution d'Helena Scigala « Cycle Ravensbrück » en lui décernant le 3e prix
Dans un langage formel expressif et bouleversant, vous représentez la souffrance des femmes et des enfants dans le camp de concentration de Ravensbrück. Des éléments graphiques dans la continuité de Käthe Kollwitz sont intégrés dans votre conception tout à fait originale et personnelle.
Compte-rendu de l'ouverture de l'exposition individuelle d'Helena Scigala le 20 avril 1963 dans le « Cabinet d'art » (Kunstkabinett) de Berlin-Weißensee (Institut de formation continue des enseignants)

Présentation de l'artiste, lieu de publication inconnu
Dr. Edith Krull : « Helena Scigala », 1963, p. 22-26, p. 26 :
L'évolution artistique d'Helena Scigala couvre à peine quinze ans. Pendant cette période, elle a déjà créé une œuvre remarquable selon une trajectoire en constante ascension […]. L'artiste aujourd'hui âgée de quarante-deux ans est en pleine progression, ce qui laisse encore attendre beaucoup d'elle.
Compte-rendu d'une exposition spéciale de la CDU-Ost avec des travaux primés à Erfurt
Neue Zeit, 1er octobre 1964 :
Les travaux des lauréats du concours artistique [de la CDU] ont été présentés lors du 11e congrès du parti lors d'une exposition spéciale au musée Anger d'Erfurt, riche en traditions. [...] Les impressions les plus fortes parmi les travaux primés sont venues du cycle Albert Schweitzer d'Helena Scigala. L'artiste berlinoise – qui avait déjà participé avec succès au concours du 10e congrès du parti – a créé trois portraits en gravure sur bois [...] La maîtrise de la composition, de la construction de l'image est convaincante dans ces trois œuvres, tout comme la profondeur de la réflexion qui parvient à saisir l'essence la plus profonde d'Albert Schweitzer.

Présentation de l'artiste à la radio (manuscrit corrigé disponible dans les archives privées)
Contribution radiophonique de Fritz Dieckmann : Visite chez la graphiste Helena Scigala, 1964 :
Depuis les années 1950, l'artiste [...] vit en indépendante à Berlin de son art graphique ; sa réputation, pour reprendre les termes de Robert Musil, « n'est pas bruyante, mais elle est forte » ; l'Académie des Beaux-Arts a acheté nombre de ses travaux et les a envoyés dans le monde entier (en Angleterre, en Finlande, en Suède, en Inde, au Japon), les galeries d'État de Berlin et de Halle-Moritzburg possèdent certaines de ses œuvres, et le 1er mai, sur le marché aux livres de la Karl-Marx-Allee, les nombreux amis que son art a séduit lors de maintes expositions dans la capitale [de la RDA] se pressent autour de son stand.
Présentation de l'artiste dans un livre pour la jeunesse
Eva Herbig : « Besuch im Atelier » [Visite à l'atelier : Helena Scigala], dans : Ilse Ploog (éd.) : Die Zaubertruhe. Ein Almanach für junge Mädchen [Le coffre magique. Un almanach pour jeunes filles], Berlin 1965 (Volume 11), p. 97-103, p. 99f. :
[De] la conversation avec l'une de nos artistes les plus connues et les plus en vue. [...] Helena Scigala est une personne très sensible et modeste qui n'aime pas qu'on parle beaucoup d'elle. [...] Elle souhaite que ses travaux artistiques communiquent avec les gens, elle-même veut rester en arrière-plan. [...] Elle protesterait certainement si elle entendait cela ; mais avec sa posture calme, amicale et sereine, elle est en fait un véritable modèle de la façon dont une personne convaincue de pouvoir accomplir quelque chose dans un domaine particulier peut s'imposer malgré tous les obstacles.
ibid., p. 102 :
[...] ici un chemin direct mène au portrait d'Anne Frank, l'une des gravures sur bois les plus connues d'Helena Scigala. Elle est à nouveau marquée par la profonde empathie de l'artiste, qui s'est plongée intensément dans toutes les sources littéraires et les témoignages pour se faire une image mentale avant de la transformer en une œuvre visuellement saisissable.
Présentation de l'artiste dans un recueil
Wolfgang Hütt : « Helena Scigala », dans : Hütt : Junge Bildende Künstler der DDR. Skizzen zur Situation der Kunst in unserer Zeit [Jeunes artistes plasticiens de la RDA. Essai sur la situation de l'art à notre époque] [15 textes au total, entre autres avec des contributions sur Willi Sitte et Walter Womacka], Leipzig 1965, p. 124-134, p. 128f. :
Ce qui est émouvant dans la série de dessins qu'Helena Scigala a créés sur la souffrance des détenus et les atrocités des bourreaux dans le camp de concentration de Ravensbrück, c'est qu'elle a toujours essayé de représenter un destin individuel. Elle s'est profondément liée à chaque destin, avec empathie, pendant le travail sur ses œuvres.
ibid., p. 129 :
L'amour contenu dans l'art d'Helena Scigala peut sembler un peu sentimental. Il sonne néanmoins vrai, car l'artiste voit dans l'homme un frère et une sœur. C'est pour cet amour que l'art d'Helena Scigala nous est proche, c'est pour cet amour qu'elle règle ses comptes avec le fascisme, c'est pour cet amour qu'elle montre l'humain. [...] Elle ne veut plus que la moindre souffrance soit infligée aux êtres humains par les êtres humains dans le monde. C'est pour cela qu'elle nous appartient et que son art nous émeut.
ibid., p. 131f. :
En 1957 sont nées les premières œuvres en couleurs. Depuis lors, elle a repoussé la couleur vive initiale, discipliné la forme. Bien qu'elle imprime souvent la gravure sur bois en couleurs avec six plaques, elle a réussi de mieux en mieux à subordonner à des accords dominants la richesse de couleurs ainsi possible. [...] Helena Scigala a depuis lors constamment confronté ses conceptions formelles à la réalité et a acquis une plus grande force d'expression. Le trait de son dessin est devenu plus riche, elle est capable de davantage de nuances. Mais jusqu'à aujourd'hui, elle a conservé la possibilité de montrer dans la gravure sur bois ce qui relève de la lutte avec le matériau, et cela crée un charme esthétique particulier.
ibid., p. 134 :
L'art d'Helena Scigala accueille la vie avec un sérieux qui, quoique conscient, connaît encore l'émerveillement, plein de la joie tranquille qui produit un sourire léger et heureux sur la bouche et incite les mains à caresser tendrement le beau et le bon.
Publication du portrait d'Anne Frank dans un livre de lecture de la RDA
VOLK UND WISSEN, Volkseigener Verlag, Abteilung Deutschunterricht [Département d'enseignement de l'allemand] ; Berlin, 13 septembre 1968 :
Chère Madame Scigala ! Vous avez eu la gentillesse de mettre à notre disposition votre gravure "Anne Frank" pour l'impression d'un nouveau livre de lecture de la 7e classe. Le livre terminé est maintenant prêt, et nous vous envoyons ci-joint un exemplaire de référence. [...]
Présentation de l'artiste dans une revue mensuelle
Lothar Lang : « Künstlerinnen » [Femmes artistes], dans : Das Magazin, mars 1976, p. 53-58. [Dans cette contribution, 10 artistes femmes au total ont été présentées, dont notamment les compagnes de route d'Helena Scigala Lea Grundig, Nuria Quevedo et Elizabeth Shaw.] p. 56 et suiv. :
Helena Scigala – laissons de côté les dates de naissance ! – autrefois élève d'Arno Mohr, s'est surtout distinguée par des gravures sur bois d'une grande sensibilité, dont les meilleures renvoient à la tradition de l'expressionnisme tardif, avec une expression apaisée.
Rapport sur la commande pour l'école de musique de Berlin-Pankow
Neue Zeit, 24 décembre 1979 :
Le spectateur ressent particulièrement bien dans les travaux les plus récents d'Helena Scigala à quel point l'artiste est liée à la musique. La commande consistait à créer des portraits de compositeurs et d'artistes pour les salles de l'école de musique en construction à Pankow. [...] L'étude de photos et images anciennes, ainsi qu'une connaissance profonde des œuvres, ont donné naissance dans des dessins à la craie et à la sanguine de grand format à une interprétation propre à l'artiste. [...] l'image sensible d'une jeune flûtiste et d'une oeuvre qui pourrait simplement s'appeler « Musique », une tête inclinée sombre, le contour d'un violon, l'indication de quelques lignes de notes [...] La richesse de ces différents portraits de musiciens expressifs mériterait bientôt une exposition séparée.

Présentation de l'artiste dans un recueil
Erika A. Lehmann : « Helena Scigala », dans : Lehmann (éd) : Auftrag und Anliegen II. Dreizehn Künstlerwege hier und heute [Mission et enjeux II. Treize chemins d'artistes ici et aujourd'hui], Berlin 1981, p. 181-194, p. 194 :
Elle raconte un travail pour un restaurant berlinois. Une frise en bois de huit mètres de long, deux mètres de haut, a été créée sur le thème : « Folklore russe ». Le travail lui a plu, mais était physiquement extrêmement fatigant. Ses mains lui faisaient mal, étaient complètement écorchées. Assise dans le S-Bahn, elle remarque soudain le regard fixe sur ces mains d'une dame soignée. Avec sérénité, elle pose les deux mains bien visibles sur ses genoux et regarde son interlocutrice dans les yeux.

Contribution au catalogue et compte-rendu d'une exposition de 16 artistes berlinois (peinture et gravure) dans la galerie de la tour de télévision de Berlin [Parmi les artistes figurait également le compagnon de route d'Helena Scigala Harry Lüttger]
Mimosa Künzel : « Helena Scigala », dans : Kulturredaktion Berlin (Herausgeber): Berliner Atelier 1983. Malerei. Grafik. 3, Ausstellungskatalog zu Ausstellung am Fernsehturm [Rédaction culturelle : Atelier berlinois 1983. Peinture. Gravure. 3, catalogue d'exposition pour l'exposition à la tour de télévision], 20.01.-27.02.1983, Berlin 1983, p. 60-64, p. 62 :
L'œuvre graphique de l'artiste berlinoise Helena Scigala couvre trois décennies de création. [...] Dans ses travaux, d'une signature reconnaissable entre toutes, dans lesquels elle ne fait aucune concession, se reflètent depuis toujours son environnement, son affection pour toute créature, mais aussi les événements mondiaux. [...] L'affinité souvent citée avec Käthe Kollwitz réside dans l'intensité de l'engagement maternel des deux artistes et leur énergique prise de position. Toutes deux ont essayé, avec leur art documentaire, de venir en aide, armées de sollicitude, aux êtres humains tourmentés, ou de leur rendre hommage. [...] Ses portraits ne sont pas juste des portraits, ils saisissent ce qui est essentiel pour elle, et constituent une élévation vers l'universel. Dans ses gravures sur bois, elle accomplit au sens propre du terme un travail de force, car malgré sa prédilection pour le grand format, elle imprime ses œuvres depuis toujours à la main. Dans des expositions partout dans le monde, ses travaux ont également témoigné de la création artistique chez nous, beaucoup d'entre eux sont accrochés dans nos galeries.
Neues Deutschland, 10 février 1983, p. 4 :
Les représentations de l'être humain ne se rencontrent que sporadiquement dans cette sélection. Mais elles méritent une mention particulière. [...] Helena Scigala prouve sa puissance artistique pour saisir les caractères avec quelques portraits d'enfants généreusement offerts, ainsi qu'avec trois portraits gravés sur bois (dont « Albert Schweitzer ») et le monotype « Paysan hongrois ».
Hommage pour le 65e anniversaire de l'artiste
Neue Zeit, 1er mars 1986 :
C'est cela qui impressionne dans son œuvre, développée sur plus de trois décennies : elle est d'une immédiateté presque intemporelle, imprégnée de sentiment et de chaleur, et laisse avant tout reconnaître la sincérité. [...] Helena Scigala a également prouvé son talent dans des travaux de commande. Pour le restaurant « Baikal » sur la place Lénine à Berlin, elle a travaillé sur une planche de mélèze de huit mètres de long, dans laquelle elle a sculpté en relief des scènes du folklore russe et de la vie populaire. Elle a réalisé de grands dessins à la craie et à la sanguine, représentant des personnalités de l'histoire de la musique, pour orner l'école de musique de Pankow. Dans ces portraits de Brahms, Eisler, Clara et Robert Schumann ainsi que Paul Dessau, elle a mis tout son amour pour la musique [...].
